Messages les plus consultés

vendredi 15 juin 2012

Dimanche 14 août, 22h – Greens Hotel, Sacramento
American way of life… Hier soir, restau italien super bon et coucher assez tôt après une séance de sauna/jacuzzi à l’hôtel, tout seuls et tout nus. Enfin, un couple est arrivé avec des flutes à champagne quand on était en train de se dire qu'on allait partir. Ils paraissaient tellement déçus de trouver du monde ! 
Ce matin, réveil cool, rencontre d’une famille française en vadrouille au petit-déj’ – ils sont épuisés de leur autotour réservé en avril et multipliant les km parcourus – et départ à 10h30.

Bouchons à la sortie de South Lake Tahoe. A Placerville, on bifurque vers le nord vers Auburn, car j’ai découvert qu’il y avait des naturistes au bord de l’American river, un fantasme en soi ! On traverse Coloma, la petite ville d’où est partie la ruée vers l’or de l’ouest. Impossible de se garer (tout est payant, cher), impossible de manger (pas de boutique hormis le musée et les souvenirs…). 



On décide de continuer. Quelques centaines de mètres plus loin, on tombe sur un mini-centre commercial avec un restau mexicain. Délicieux burritos. Etape avant Auburn pour tester l’American river. Un peu difficile à trouver sous le soleil de plomb de 14h, mais on finit par dénicher l’endroit où les gens n’utilisent pas de maillot. En fait, beaucoup de gays apparemment, mais cela n’est pas pour nous gêner ! Je me baigne avec délices. Yann est récalcitrant : c’est trop froid pour lui, bien sûr. Pas de photo de cet endroit sympa quand même...
On repart à 16h30. Bouchon monstrueux sur la freeway qui conduit à Sacramento. Au bout de 40 minutes, nous découvrons que c’est à cause d’un accident. Une voie est coupée, mais comme personne n’organise la circulation (apparemment, ce n’est pas prévu dans les rôles des services de secours affairés sur place), les voitures freinent sur les 2 autres voies pour jouir du spectacle, ce qui créé le bouchon sur près de 20 km !

En arrivant à l’hôtel à 17h30, nouvelle surprise : l’endroit est inhabituel, atypique, écrasé de soleil, avec des haut-parleurs diffusant une musique moderne, mais surtout désespérément vide et sans accueil ! Près de 20 min d’angoisse, d’appels, de sonneries à l’office (fermé), de klaxon sur le parking. 
un hôtel plutôt conceptuel, mais... désert !

Paniqué, je décide de chercher de l’aide et vais frapper à la porte voisine, une galerie d’art contemporain. Là, c’est le meilleur du pays qui s’exprime. La galeriste, en plein vernissage d’expo, m’accueille immédiatement, me rassure, m’invite à boire et manger pour me rafraîchir et m’ordonne d’aller chercher mon ami pour qu’il vienne aussi au frais pendant qu’elle contacte directement le patron de l’hôtel sur son portable. Ouf ! De retour sur le parking, Yann a enfin rencontré le réceptionniste qui était soi-disant en train de faire des travaux sur le toit et ne nous a pas entendus. Léger…
On fait le check-in. Mais la galeriste vient nous retrouver pour nous rappeler que son invitation est toujours valable ! Donc, nous voici, en tenue de plage (débardeur et short bariolé…), en train de visiter l’expo de peintures. Elle nous présente à tous les artistes, dont un parle français, nous sert un verre de vin et nous laisse discuter tranquillement. Quel contraste ! Il y a 40 min, nous paniquions abandonnés sur un parking de motel chichiteux, et nous voici maintenant à deviser science et œnologie dans une galerie branchée de la capitale californienne ! un des types a les ongles peints de couleurs diverses, deux autres ont des coiffures improbables, tous ont un look BCBG bobo décalé.
Finalement, malgré une invitation à assister à une projection privée d’un essai conceptuel en présence du réalisateur, nous partons visiter « Old Sacramento ». 
Et là, dans le soleil couchant, nous comprenons une idée de l’Amérique : ces décors qu’ils préservent à tout prix, ce ne sont en fait pas des décors, mais des scènes de leur vie réelle, exactement comme nous intégrons les ruines antiques dans nos villes de l’ancien monde. 
Old Sacramento 

l'American River




magasin de bonbons ! 

orchestre latino



building au soleil couchant sur l'American river
C’est fort ! En même temps, l’aspect mythique de ces endroits est très marqué, car nous sommes élevés aux westerns et à la culture véhiculée par Hollywood. Ce voyage est vraiment celui qui nous fait remonter à la conquête des pionniers de l’ouest américain !

Dîner super chez « Fat City », conseillé par le Routard, et retour à 22h dans notre hôtel / motel conceptuel rouge et noir toujours aussi désert.
Ya bon !
et le décor est sympa !
effet de style à travers la vitrine


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire