American way of life… Hier soir, restau italien super bon et
coucher assez tôt après une séance de sauna/jacuzzi à l’hôtel, tout seuls et
tout nus. Enfin, un couple est arrivé avec des flutes à champagne quand on était en train de se dire qu'on allait partir. Ils paraissaient tellement déçus de trouver du monde !
Ce matin, réveil cool, rencontre d’une famille française en
vadrouille au petit-déj’ – ils sont épuisés de leur autotour réservé en avril
et multipliant les km parcourus – et départ à 10h30.
Bouchons à la sortie de South Lake
Tahoe. A Placerville, on bifurque vers le nord vers Auburn, car j’ai découvert
qu’il y avait des naturistes au bord de l’American river, un fantasme en
soi ! On traverse Coloma, la petite ville d’où est partie la ruée vers
l’or de l’ouest. Impossible de se garer (tout est payant, cher), impossible de manger
(pas de boutique hormis le musée et les souvenirs…).
On décide de continuer.
Quelques centaines de mètres plus loin, on tombe sur un mini-centre commercial
avec un restau mexicain. Délicieux burritos. Etape avant Auburn pour tester
l’American river. Un peu difficile à trouver sous le soleil de plomb de 14h,
mais on finit par dénicher l’endroit où les gens n’utilisent pas de maillot. En
fait, beaucoup de gays apparemment, mais cela n’est pas pour nous gêner !
Je me baigne avec délices. Yann est récalcitrant : c’est trop froid pour
lui, bien sûr. Pas de photo de cet endroit sympa quand même...
On repart à 16h30. Bouchon monstrueux sur la freeway qui conduit
à Sacramento. Au bout de 40 minutes, nous découvrons que c’est à cause d’un
accident. Une voie est coupée, mais comme personne n’organise la circulation
(apparemment, ce n’est pas prévu dans les rôles des services de secours
affairés sur place), les voitures freinent sur les 2 autres voies pour jouir du
spectacle, ce qui créé le bouchon sur près de 20 km !
En arrivant à l’hôtel à 17h30,
nouvelle surprise : l’endroit est inhabituel, atypique, écrasé de soleil,
avec des haut-parleurs diffusant une musique moderne, mais surtout
désespérément vide et sans accueil ! Près de 20 min d’angoisse, d’appels,
de sonneries à l’office (fermé), de klaxon sur le parking.
un hôtel plutôt conceptuel, mais... désert ! |
Paniqué, je décide
de chercher de l’aide et vais frapper à la porte voisine, une galerie d’art
contemporain. Là, c’est le meilleur du pays qui s’exprime. La galeriste, en
plein vernissage d’expo, m’accueille immédiatement, me rassure, m’invite à
boire et manger pour me rafraîchir et m’ordonne d’aller chercher mon ami pour
qu’il vienne aussi au frais pendant qu’elle contacte directement le patron de
l’hôtel sur son portable. Ouf ! De retour sur le parking, Yann a enfin
rencontré le réceptionniste qui était soi-disant en train de faire des travaux
sur le toit et ne nous a pas entendus. Léger…
On fait le check-in. Mais la
galeriste vient nous retrouver pour nous rappeler que son invitation est
toujours valable ! Donc, nous voici, en tenue de plage (débardeur et short
bariolé…), en train de visiter l’expo de peintures. Elle nous présente à tous
les artistes, dont un parle français, nous sert un verre de vin et nous laisse
discuter tranquillement. Quel contraste ! Il y a 40 min, nous paniquions
abandonnés sur un parking de motel chichiteux, et nous voici maintenant à
deviser science et œnologie dans une galerie branchée de la capitale californienne !
un des types a les ongles peints de couleurs diverses, deux autres ont des
coiffures improbables, tous ont un look BCBG bobo décalé.
Finalement, malgré une invitation
à assister à une projection privée d’un essai conceptuel en présence du
réalisateur, nous partons visiter « Old Sacramento ».
Et là, dans le
soleil couchant, nous comprenons une idée de l’Amérique : ces décors
qu’ils préservent à tout prix, ce ne sont en fait pas des décors, mais des
scènes de leur vie réelle, exactement comme nous intégrons les ruines antiques
dans nos villes de l’ancien monde.
Old Sacramento |
l'American River |
magasin de bonbons ! |
orchestre latino |
building au soleil couchant sur l'American river |
C’est fort ! En même temps, l’aspect
mythique de ces endroits est très marqué, car nous sommes élevés aux westerns
et à la culture véhiculée par Hollywood. Ce voyage est vraiment celui qui nous
fait remonter à la conquête des pionniers de l’ouest américain !
Dîner super chez « Fat
City », conseillé par le Routard, et retour à 22h dans notre hôtel / motel
conceptuel rouge et noir toujours aussi désert.
Ya bon ! |
et le décor est sympa ! |
effet de style à travers la vitrine |
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